François Hollande annonçait en avril dernier que le gouvernement souhaitait "une politique interministérielle de la donnée plus offensive". Ce mardi, une enquête de l'ONU sur les e-gouvernements a consacré cette annonce, plaçant la France en quatrième position mondiale des e-gouvernements et en première place européenne.
L'étude repose sur 3 critères : les services en ligne, les investissements dans les infrastructures de télécommunication et le capital humain. La France se distingue dans les services en ligne puisqu'elle arrive tout en haut du classement. L'étude salue notamment "l'encouragement à la consultation des citoyens (...) avec des débats et consultations régulières, qui facilitent l'interaction avec le gouvernement". Le rapport ajoute : "Le site officiel de l'administration (service-public.fr) dirige les individus, entreprises et associations vers les services compétents (...) et invite à proposer des idées sur la simplification de l'administration". Le pays passe aussi leader dans l'utilisation de logiciels "open source" dans ses administrations.
Open data
Autre nouveauté soulignée par le rapport : la création d'Etalab, chargé de l'ouverture des données publiques et du développement de la plateforme d'open data. Le gouvernement a en effet lancé le site data.gouv.fr où les usagers peuvent consulter librement des données sur des secteurs divers, comme le recensement, l'inventaire forestier ou encore le nombre d'étudiants inscrits à l'université. Cette plateforme nationale est complétée avec d'autres sites locaux. Nantes, Rennes ou encore la Provence ont eux aussi lancé leur site d'open data.
Enfin, une petite particularité française entre dans ce classement : le site Copains d'avant. Le réseau social permettant de retrouver ses amis de CM2, arrive en tête des sites les plus populaires en France.